LES ADDICTIONS, informer, tout simplement

            
 
 
 


Qu'est ce qu'une addiction?
 
C'est une forme d'esclavage de la personne qui peut se manifester envers un produit,mais on en parle aussi pour le jeu, le sexe....Il n'est pas de quantité à partir de laquelle on peut vous dire dépendant. C'est à partir du moment où cela devient une envie irrépressible, de manière répétée, que la prise provoque un soulagement, que l'on qualifie une addiction.

Des brochures sur le sujet, vous en avez vu des dizaines, de toutes sortes. Parents, nous vous conseillons les sites de la MILDT ou celui de drogues info service, notre but n'est pas de faire doublon...Pour un conseil particulier, contactez nous. Usagers de produits occasionnels ou réguliers, vous en avez assez qu'on vous infantilise, qu'on vous explique les effets des produits que vous connaissez ou croyez connaitre parfaitement...
Alors voici notre méthode : rapeller quand même que rien n'est anodin et qu'aujourd'hui , aux vues de l'augmentation des décès et  des consommateurs réguliers, nous nous trouvons façe à une réel problème. Quand l'état et la justice doivent sévir, nous vous informons.

 
 
NOTA :

Deux structures sur Cherbourg ; diffèrentes mais complémentaires:
Le centre Presqu'île qui dépend du Bon Sauveur, centre de soin avec méthadone et subutex, interventions en milieu scolaire, groupe de parole parents, consultation cannabis


Centre Presqu’île;
7/9, rue des moulins - Cherbourg-Octeville   :02 33 10 03 03
Le Lundi de 17h à 18h et le Jeudi de 15h à 18h, sur rendez-vous.
Le Mercredi de 14h à 18h sans rendez-vous.

 
 
SAFE WAY, écoute, réduction des risques,  interventions de prévention.
sur rdv.


 
  INFOS  :
 
L'alcool : avec ou sans véhicule, à ne pas sous estimer!!
 
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  • L’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France. L’alcool contribue à 14 % des décès masculins et à 3 % des décès féminins. Chaque année, 23 000 décès sont directement attribués à l’alcool (18 000 hommes et 5 000 femmes). Il s'agit là de causes purement médicales concernant les cancers des voies aérodigestives (51 %), des cirrhoses hépatiques (38 %) et l'alcoolodépendance (11 %). Cette mortalité est maximale pour les 45-54 ans, puisqu’à cet âge, on estime qu’1 homme sur 5 et 1 femme sur 10 meurent d’une maladie directement liée à la consommation excessive d’alcool. Mais, ces chiffres ne tiennent pas compte des morts violentes et de certaines maladies mortelles dans lesquelles la consommation d'alcool a été incriminée comme cofacteur.
  • La responsabilité de l’alcool dans les accidents de la circulation n’est pas facilement chiffrable, néanmoins le bilan annuel de la Sécurité routière (« L’accidentologie générale », bilan 2001) permet une évaluation portant sur une part des accidents mortels.
  • Ainsi, sur les accidents étudiés, 31,2 % sont des accidents dans lesquels au moins un conducteur avait une alcoolémie positive. Et les 15-24 ans, qui représentent 13 % de la population générale, représentent 26,9 % des personnes tuées sur la route. On estime ainsi à 45 000 le nombre total de décès pour lesquels l’alcool agit comme facteur associé (38 000 hommes et 7 000 femmes).
  • L’alcool est un facteur important de morbidité. Près de 50 % des rixes, 50 à 60 % des actes de criminalité, 5 à 25 % des suicides, et 20 % des délits seraient commis sous l’emprise de l’alcool. Près de 10 à 20 % des accidents du travail seraient liés à une consommation excessive d’alcool.
  •  
  • D’après l’enquête nationale périnatale (Inserm, Blondel et coll. 1999), 3,9 % des femmes déclaraient consommer au moins un verre d’alcool par jour pendant leur grossesse. Une consommation d’alcool peut avoir des effets graves à long terme sur le fœtus et sur l’enfant, en particulier sur le développement mental ultérieur de l’enfant. L’expertise collective Inserm a mis en évidence qu’une consommation quotidienne d’alcool, même très modérée, ou des ivresses épisodiques, peuvent provoquer des accouchements prématurés, des retards de croissance du fœtus, des troubles psychiques et comportementaux chez l’enfant… L’alcool est un toxique extrêmement puissant au niveau des cellules du cortex cérébral. Dans ces conditions, quel que soit le moment de l’alcoolisation de la femme enceinte, le risque de déficit sur cette fonction reste extrêmement élevé.
 
                                                                (source  : inpes)




                                           LE CANNABIS, même combat!
 

        Le cannabis est une plante dont le THC (tétrahydrocannabinol)
est le principe actif le plus important. C’est une substance psychoactive, qui agit sur le système nerveux central.
La concentration de THC est très variable selon la variété de la plante, sa provenance et les préparations du produit. L’intensité des effets en dépend. Il est le plus souvent fumé, ou mangé “space cake”. Il se présente sous forme d'herbe (marijuana, skunk…), de résine (haschisch, shit) ou d'huile.
La résine de cannabis est fréquemment coupée avec
d’autres produits plus ou moins toxiques (henné, cirage, paraffine, excitants, et même des fois avec des excréments, sisi, l'analyse est formelle, parfois vous fumez réellement de la merde!!! sympa, non?)....


Ah oui? vous m'en direz tant..Mais ça fait quoi? Sensation de détente, légère euphorie, plaisir, envie spontanée de rire, somnolence. Augmentation du rythme du pouls (palpitations). Ralentissement des réflexes ou excitation.Stimulation de l’appétit, bouche sèche, yeux rouges. Modification de la perception et de l'attention. Désinhibition légère. En gros tu plane, t'as l'impression d'être détendu, si tu avais une arbalète tu louperais une vache dans un couloir...

Quand on consomme, c'est un peu l'effet recherché!!!Mais bon, je risque quoi?
La fumée de cannabis provoque une irritation des bronches qui entraîne une toux.Vertiges, nausées. Modification de la perception et de l’attention pouvant entraîner perte de concentration et de réflexes (conduite de véhicules...). Déclenchement de troubles d’ordre psychiatriques associés à des hallucinations surtout visuelles. Ces manifestations (rares) peuvent se produire même chez des personnes sans prédispositions particulières. Ces troubles disparaissent après traitement approprié. Le vrai problème c'est qu'avec une prise régulière on se coupe petit à petit de son entourage, on n'a plus goût à rien, On est fatigué de la vie sans pourtant rien y faire....Entre se détendre et devenir petit à petit une loque, sans sans rendre compte, gaffe à la marche la chute est dure...

Petit conseil : le site de la prévention routière vous apprendra ce que vous risquez au regard de la loi aussi bien  que nous!!!

 
 http://www.preventionroutiere.asso.fr

A lire :"drogue et conduite sont incompatibles" effets et legislation. Pour ceux qui ne nous auraient pas croisés à cherbourg lors de la Journée Prévention Routière, petit rappel : En cas d'accident la consommation avérée de produits est une circonstance aggravante.








 

 



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